Programme expérimentale de PAPAM
Dans le cadre de la mission d’expérimentation culturale de Plantes Aromatiques à Parfum et Médicinales (PAPAM), l’APLAMEDOM est en charge d’une parcelle de l’ONF dans les hauteurs de Saint-Denis. Sur cette parcelle pousse essentiellement du Change Écore, du Bois Maigre et de l’Ambaville, mais on trouve aussi du Mahot, du Bois de Joli Coeur et autres espèces endémiques et indigènes.
Entretien de la parcelle
Toutefois, comme dans tout espace sauvage, des espèces exotiques envahissent les lieux et viennent même étouffer les bois endémiques. Parmi ces espèces, on peut citer le goyavier (Psidium cattleianum), le longose (Hedychium coccineum), la vigne maronne ou raisin marron (Rubus alceifolius), le bringellier marron (Solanum mauritianum), le bois de noël (Ardisia crenata).
Le chantier participatif du jour avait pour but d’entretenir la parcelle en retirant toutes ces espèces envahissantes.
En ce 14 juillet, nous retrouvons aux environs du Brulé Elisabeth SIMON, responsable du chantier et chargé de mission à l’Aplamedom, qui coordonne et oriente les bénévoles sur la mission du jour. Parmi les bénévoles, on retrouve notamment Claude MARODON (Président de l’APLAMEDOM), Jean-René TÉCHER (tisaneur dans l’est), Franswa TIBÈRE (tisaneur dans l’ouest), Elisabeth SIMON (chargé de mission à l’APLAMEDOM), Corinne GRONDIN, Marie-Pierre LE BERRE, Laurent D’EXPORT, Jean-Christophe GARCIA, Richard et Clément SERY.
Après 3h de travail, les bois endémiques respirent davantage et des sentiers font leurs apparitions. C’est maintenant l’heure de la pause déjeuner, tous les participants se regroupent autour d’un pique-nique partage très convivial.
Encore une fois, un grand merci à tous les bénévoles pour leur belle énergie et pour leur participation à l’entretien de cette forêt !
Rôle de l’APLAMEDOM
Le rôle de l’APLAMEDOM sur cette parcelle est d’observer le développement en milieu naturel de plusieurs espèces médicinales, mais aussi la réaction de ces plantes à des tailles successives, à différentes hauteurs, afin de définir une méthode optimale de gestion durable des plantes médicinales de cette parcelle. L’objectif à long-terme est de transférer ces connaissances au monde agricole, pour permettre l’utilisation de ces informations dans le cadre de parcelles de production de PAPAM ou d’exploitation durable d’une forêt par exemple.
Cultiver les plantes médicinales endémiques permet notamment de lutter et d’éviter les cueillettes sauvages en forêt.
Réunion Première nous a rendu visite, voici leur reportage :
Quelques photos de la journée :
